
Dimanche 16 février, nous vous avons proposé de nous rejoindre dans la forêt associative de « La pierre posée », à Saint-Martin-la-Méanne pour réaliser un exercice de calcul de « surface terrière ».
De quoi s’agit-il ?
La surface terrière est une mesure mise au point par le forestier autrichien Walter Bitterlich (1908-2008), curieux de mathématiques et fervent adepte de leur application pratique en forêt. Cette mesure permet de cuber la surface utilisée par les arbres sur une parcelle forestière. Elle est très utilisée par les forestiers car elle est simple à utiliser sur le terrain.
Mesurer la surface terrière est extrêmement facile, à l’aide d’un outil appelé « relascope » (ci-contre): l’œil de l’opérateur regarde les troncs au travers d’une encoche. Il suffit donc de se placer dans la parcelle, de faire un tour sur soi-même (360°) et de compter tous les arbres qui dépassent ou sont dans l’encoche.

La taille de la fente et la longueur de la cordelette sont déterminants.

En route pour l’essai sur le terrain ! Mais une petite explication s’impose tout de même, que nous écoutons attentivement.

Puis chacun s’essaie à la méthode…




Chaque binôme note soigneusement les arbres aperçus dans l’encoche avec la consigne suivante :

Les arbres plus gros que l’encoche sont notés « 1 ».
Les arbres équivalents à l’encoche sont notés « 0,5 ».
Les arbres plus petits sont notés « 0 ».
Puis nous transcrivons les résultats. Nous pourrons ainsi comparer avec les autres groupes.
Il est clair que cette méthode de « statistiques empiriques » fonctionne plutôt bien car, en recoupant nos notes, nous obtenons globalement les même chiffres !



Une autre équipe fera un observatoire des essences d’arbres sur la parcelle ainsi qu’une classification rapide des diamètres pour affiner l’analyse.

Le résultat va nous donner le nombre d’arbre au m² par hectare avec quelques ajustements en fonction des critères mentionnés plus haut (1 ou 0,5, le 0 ne comptant pas). Ce chiffre, comparé à des références régionales, déterminera si la parcelle est en surpopulation ou pas.
Les dimanches Faîte et Racines sont parfois très studieux…mais toujours goûteux !

A bientôt